M. Gac et Philippe Beaufils

mai 2024

 

M. Gac

Il a envie depuis tout petit de croquer le monde. Mais ce monde est vaste, alors depuis toujours, il chope des petits morceaux avec son appareil photo. Influencé par l'expressionnisme - comme les peintre Otto Dix ou Kees Van Dongen, les photographes Erwin Olaf, Claude Cahun, Cindy Sherman, la couleur, une certaine idée de la folie, il recrée son monde où chacun est libre de venir s'y perdre, un instant, un instant seulement. Immergé dans les fleurs, inspiré par des années de théâtre, de danse contemporaine, inspiré par le cabaret des années 20, et notamment le cabaret Le Secret sur Paris, dont il photographie les créatures,  il laisse libre cours à sa fantaisie et ose pour la première fois en juin 2013 avec "le monde d'Eléa" confronter son travail avec les regards des curieux. Il accompagne le visiteur dans sa vision de l'enfance. En parallèle, il présente un travail commencé en 2010 " les mains». Tous les jours, il capture les émotions de ses camarades de transport en commun, en faisant abstraction de leurs visages ne prenant dans son objectif que leurs mains qui se croisent.

Photographie

 

Philippe Beaufils

Le fil directeur de mon travail se rapporte à l'Homme, l'humanité, l'individu mais indissociable d'un tout. Une idée m'a toujours fasciné : "Huit milliards d’êtres humains sur notre planète et j’en connais si peu". Ce point de départ me conduit à observer la place que l’homme se donne, celle qu’il croit avoir, celle qu’il veut prendre, celle qu'il a pour exister à ses propres yeux et à ceux des autres. A partir d'éléments qui nous représentent, j'exprime quelques facettes de cette réflexion, reflet d'un miroir sculptural qui traduit nos émotions, interrogations, connaissance ou méconnaissance. Les tensions ou les accords qui trouvent écho en moi m’invitent à les transcrire au travers du matériau verre, un matériau complexe qui peut-être autant transparent qu’opaque, solide que fragile, bref, un peu à notre image.

Sculpture

 

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